Préparation individualisée au bac de philosophie
Selon moi, une bonne note n’est pas un but en soi mais une conséquence. C’est la preuve et la conséquence que l’on a bien compris la matière enseignée.
Ni baratineur, ni perroquet
En ce qui concerne le bac de philosophie, il y a deux attitudes extrêmes entre lesquelles j’essaie de positionner ma préparation méthodologique : l’élève pas assez scolaire, qui n’a pas ouvert un livre de l’année, qui pense qu’il pourra « blablater » sur le sujet avec un peu de bon sens, et qui rend des copies ressemblant davantage à des discussions de comptoir qu’à des dissertations (quelques perles…); l’élève trop scolaire, qui apprend par cœur des citations au kilomètre, sans jamais se fier à sa réflexion propre, et qui rend des copies qui ne vont nulle part, qui sont juste des étalages de cours, dont on sent même qu’il n’est pas compris (quelques autres perles…).
J’explique à chacun de mes élèves qu’il doit y avoir quelqu’un dans sa copie : lui-même !… Et que le cours est là pour lui fournir un matériau précieux d’arguments, mais qui ne se substitue pas à son jugement propre. Je pense en cela être en accord avec l’ambition du programme officiel et avec l’esprit philosophique, qui se nourrit de connaissances sans se limiter à être seulement de l’érudition.
Le lièvre et la tortue
Il va de soi (chacun sait qui gagne la course et pourquoi) qu’une préparation régulière et progressive, qui prend tout son temps depuis le début de l’année, paie bien mieux qu’un sprint forcé (et inefficace) trois semaines avant le bac. Maintenant, je ne suis pas là pour juger mais pour aider l’élève, je le prends là où il se trouve et essaye d’en tirer le meilleur avec le temps qui reste. Mais pour ceux qui voudraient assurer vraiment leur préparation, le plus tôt est le mieux.