« D’autres … bondiront… »
A.R.
Un cours est comme un condensé des connaissances acquises par une longue expérience et mises à la disposition immédiate des générations suivantes: l’idée est de leur économiser le temps et la peine nécessaire à l’acquisition d’une information, d’une connaissance, d’une méthode ; ainsi, elles partiront directement de ce qui à été arraché à l’ignorance pour conquérir des informations, des connaissances et des méthodes supérieures. Le feu que l’homme a peut-être mis des siècles à apprivoiser lui est aujourd’hui disponible d’un simple mouvement du pouce.
Toujours plus haut, plus large, plus profond grâce à la transmission. C’est plus qu’un relais, c’est une expansion, un développement exponentiel grâce auxquels la conscience humaine atteindra des proportions peut-être inouïes, encore impensables.
Qui sait ce qu’apprendra un « collégien » en l’an 10 000, en l’an 100 000, si aujourd’hui il approche déjà Galilée, Newton, Victor Hugo et Delacroix ! Il est là l’espoir, et peut-être même l’espérance.
Puisse chaque élève se rendre compte du contenu incroyable de ses ennuyeux livres de classe. C’est pour lui… C’est pour ses enfants et pour les enfants de ses enfants ; c’est le trésor de ses pères, et des pères de ses pères qui à été gagné de haute lutte et qui est laissé à sa disposition. Quand on y songe, quel cadeau sublime ! Je sais bien que les choses ne sont pas perçues ou ressenties ainsi, c’est pourtant la stricte réalité. La transmission du savoir est la plus grande invention de l’homme, car elle ouvre des perspectives infinies. Son levier de progrès le plus sûr.